Une première accréditation média pour Femme d’Hockey! Pour son premier point de presse au Championnat mondial féminin 2021 de l’IIHF, Isabelle a mandaté Elisabeth, notre plus jeune membre, mais oh! combien connaissante de notre sport!

Quelle histoire!

Au moment d’écrire ces lignes, je sors d’une conférence de presse où j’ai posé des questions à l’entraîneur-chef d’Équipe Canada et à Mélodie Daoust. C’est incroyable, direz-vous. Entièrement d’accord!

Peut-être connaissez-vous déjà mon histoire? Je suis une étudiante en éducation passionnée de notre sport national. Du hockey, j’en mange pour déjeuner, diner et même pour souper. Je suis une fervente admiratrice du hockey joué au féminin depuis quelques années déjà. Je dévore toutes les nouvelles concernant le hockey. Vous comprendrez que d’avoir le privilège de couvrir le Championnat mondial de hockey féminin et d’interagir avec les athlètes que j’admire, c’est à un autre niveau! 

Une expérience marquante

Du premier match préliminaire jusqu’à la finale, c’est à moi qu’Isabelle a fait confiance pour poser des questions au nom de Femme d’Hockey. Mes interventions, autant en français qu’en anglais, ont été supervisées et encadrées par deux personnes d’expériences: Vicky Jolicoeur et notre fondatrice. C’est donc en équipe que nous avons élaboré et peaufiné chaque intervention et question. 

On s’écrivait tous les soirs lorsque le Canada jouait. Si seulement vous saviez à quel point les questions étaient travaillées et retravaillées! Sans elles, mon expérience aurait été loin d’être aussi plaisante et enrichissante! 

 

Voici un extrait d’un des points de presse avec les commentaires de Marie-Philip Poulin:

La peur de ne pas être la hauteur

Au début, je dois avouer avoir souffert du syndrome de l’imposteur. Je ne comprenais pas pourquoi on me confiait cette responsabilité. C’est une grande marque de confiance qu’on m’a témoigné. Je connais mon hockey certes, mais je n’ai pas nécessairement l’expérience sur le terrain. Et là, je suis au première loge pour la compétition de l’année. 

Isabelle m’a vite fait comprendre que pour elle, les valeurs de la plateforme, c’est aussi d’ouvrir des portes et d’offrir des opportunités à des femmes comme moi.  Elle ne fait pas que le dire, elle le fait pour vrai. 

Vicky et Isabelle ont dissipé, sans le savoir, ces doutes en m’épaulant et en affirmant je représentais bien Femme d’Hockey. Elles m’ont vraiment aidé à me sentir mieux et à ma place! Dès le deuxième soir, j’ai commencé à agir avec plus de confiance à chacun des points de presse que j’ai couvert, malgré mon petit accent en anglais! 😉 

 

Je rédige ce texte peu après la finale de ce Championnat qui aura été haut en couleurs, et ce, pour différentes raisons. Finalement, revivre la frénésie du hockey féminin après deux ans, ça fait du bien!