Dans l’univers compétitif au hockey, la performance et l’apparence physique sont parfois à tort étroitement liées. Les jeunes joueurs sont souvent soumis à des idéaux de beauté masculins irréalistes. Ce culte du corps parfait est souvent caractérisé par un corps musclés et bien défini. Voilà d’où provient la fameuse expression «être cut ou lean».
Pourquoi développer cette obsession du corps parfait? Dans les faits, les «normes» sont amplifiées par les médias sociaux, où les images retouchées et les corps «parfaits» sont abondants. En conséquence, de nombreux jeunes joueurs se sentent poussés à atteindre ces idéaux en les associant de façon erronée à la performance.
Cette quête de perfection peut conduire à des comportements obsessionnels autour de l’alimentation et de l’exercice. Bien que l’on parle souvent des troubles alimentaires chez les filles, il est important de ne pas oublier l’orthorexie chez les gars et les filles.
Qu’est-ce que l’orthorexie?
L’orthorexie est un trouble alimentaire caractérisé par une obsession malsaine pour les aliments considérés comme étant sains et une aversion pour ceux jugés mauvais. Les personnes atteintes d’orthorexie peuvent se sentir anxieuses ou coupables lorsqu’elles mangent des aliments considérés interdits. Par conséquent, cela peut entraîner des régimes restrictifs et des habitudes alimentaires compulsives.
Voici des signes de l’orthorexie chez les joueurs et joueuses de hockey
Il est important de reconnaître les signes précurseurs d’orthorexie chez les jeunes joueurs de hockey afin de pouvoir intervenir rapidement. Ces signaux vous permettent ainsi de les aider à obtenir le soutien nécessaire.
Voici certains signes à surveiller :
- Une fixation excessive sur la composition nutritionnelle des aliments et les calories. Par exemple : s’il mentionne qu’un aliment contient trop de gras, de glucides ou de calories.
- Des régimes restrictifs ou des interdictions alimentaires excessives. Par exemple: interdire les glucides, les manger seulement lors de certaines périodes ou encore, éviter complètement un groupe d’aliments sans avoir d’allergies alimentaires.
- Une préoccupation constante à propos de la qualité des aliments. Par exemple: vouloir choisir juste de la viande provenant d’animaux sauvages et éviter systématiquement les aliments transformés.
- Une anxiété ou une culpabilité associée à la consommation d’aliments jugés mauvais. Par exemple, je dois aller courir parce que j’ai mangé un bol de chips ou une barre de chocolat.
- Un isolement social en raison des préoccupations alimentaires. Par exemple: je ne veux pas aller manger chez les grands-parents ou aller au restaurant.
- Être obsédé par un influenceur ou un autre athlète et en faire un gourou expert.
Avoir un rituel de préparation de repas très rigide: Par exemple: manger toujours le même repas avant une partie.
Comment commencent les comportements obsessifs liés à l’orthorexie?
Des petits commentaires ou des «conseils anodins» peuvent avoir de graves conséquences. Voici quelques exemples que nous avons déjà entendus:
« Si tu étais moins lourds(de) tu patinerais plus vite.»
« Tu manges de la « scrap » donc tu ne peux pas performer. »
« Regard untel ou unetelle comment il performe bien ».
Comment aider?
Si vous êtes un parent, un entraîneur ou un préparateur physique, voici comment vous pouvez vraiment aider un jeune qui a une relation difficile avec la nourriture.
- Évitez d’utiliser le poids comme indicateur de performance.
- Si vous voyez un problème pouvant affecter la santé du jeune ou que la relation avec la nourriture est malsaine; référez-le à un diététiste-nutritionniste du sport.
- N’oubliez pas de tenir compte du contexte du jeune. La famille, la situation économique, la prise de médication… Plusieurs facteurs et bien d’autres influencent les choix alimentaires.
- Au lieu de mettre l’accent sur le poids, mettez plutôt l’accent sur les compétences physiques. Pensons par exemple aux habiletés, à la force, à la mobilité ou à la tactique.
- Mettez l’accent sur les bonnes habitudes alimentaires autour de l’entraînement.
- Faites appel à des modèles réalistes dans le même contexte que les jeunes.
- Vous pouvez intervenir en tout temps si vous êtes témoin d’intimidation reliée à l’alimentation ou au poids corporel.
Ce qu’il faut se rappeler, c’est que de saines habitudes de vie et d’alimentation, ça commence par un légume de plus par jour. Pour un jeune, c’est rassurant de pouvoir s’appuyer sur des exemples de santé dans son entourage qui évitent la perfection. Car en réalité, la perfection n’existe pas.
Les entraîneurs, les parents et les professionnels de la santé, tels que les nutritionnistes, peuvent jouer un rôle important en encourageant une relation positive avec la nourriture et en démystifiant les idées fausses sur l’alimentation et la performance sportive.
En fin de compte, l’objectif principal de la nutrition pour les jeunes sportifs doit être de soutenir leur santé globale, leur bien-être et leur performance sportive, plutôt que de se conformer à des normes irréalistes ou à des idéaux alimentaires restrictifs.
En éduquant et en encourageant les jeunes athlètes à adopter des habitudes alimentaires saines et équilibrées, nous pouvons les aider à s’épanouir sur la glace et dans la vie. N’hésitez-pas à référer les jeunes à des professionnels de la santé qualifiés pour agir le plus rapidement possible auprès de ceux-ci !
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