Saviez-vous qu’au Canada, le mois d’octobre est désigné pour célébrer l’histoire des femmes d’influence qui ont et qui continuent de marquer notre univers? En effet, depuis 1992, le gouvernement du Canada se distingue des autres pays en mettant en lumière les femmes tout au long de ce mois d’automne. 

Octobre: le mois de l’histoire des femmes

En octobre, on retrouve deux journées importantes : la journée des filles le 11 octobre et la Journée de l’affaire « personne » au Canada, le 18. On pourrait ajouter ma fête le 13, mais bon, c’est un peu moins important.  En fait, c’est le 18 octobre 1929 que la définition juridique de personne est modifiée au pays pour inclure les femmes. C’est un moment marquant dans la quête d’égalité des droits au pays. De cette définition, la femme a enfin le droit à une vie publique et politique. 

Imaginez, il a maintenant près de 100 ans, la femme devenait officiellement, au sens légal, une personne. Avant cela, elle n’était pas considérée comme une personne. Difficile à concevoir pour nous qui vivons dans une ère de revendication, d’inclusion et de changement. 

Mettre en lumière les femmes dans notre sport

Quand on me demande, pourquoi Femme d’Hockey et non Fan d’hockey, c’est un peu pour cela. Vous le savez, pour moi il n’est pas question d’exclure les hommes. Tout le contraire, car c’est ensemble que nous y arriverons. Toutefois, nous sommes forcés de constater qu’il y a bien un déséquilibre dans la représentation des femmes dans notre sport. Ceci étant dit, je pense qu’on doit être fières de voir tous les progrès réalisés dans les dernières années. Nous voyons concrètement des changements dans la façon de fonctionner et de sélectionner les candidats au hockey. 

Grâce à mon balado, je suis aux premières loges pour rencontrer des hommes et des femmes d’exception. Je pense, entre autres, au privilège d’avoir rencontré des pionnières telles que Danièle Sauvageau, Mme Élise Béliveau, France St-Louis et Chantal Machabée. Ces femmes nous inspirent de différentes façons. Que ce soit par leur parcours, leur histoire ou encore leurs accomplissements. 

Nous avons un devoir de mémoire envers nos pionnières qui ont tracé le chemin avant nous. J’aimerais bien voir apparaître les noms de ces femmes sur le site officiel du Gouvernement. D’ailleurs, mon équipe travaille sur la mise en candidature de l’une d’entre d’elles. On se croise les doigts!

Aujourd’hui, je prends un moment pour remercier et souligner les hommes et les femmes qui agissent pour faire la différence. 

Notre histoire, c’est ensemble qu’on l’écrit.