Vicky Jolicoeur nous partage son histoire et sa passion avec le hockey.

Quelle sensation extraordinaire d’enfiler ses patins et de sauter sur la glace. Chaque fois, j’ai l’image des joueurs de hockey professionnels qui embarquent activement sur la patinoire avant une partie. Dans ma tête, j’entends même la foule qui crie pour m’accueillir. Je n’ai pas toujours pratiqué ce sport mais j’ai toujours aimé le regarder.

Enfant, le samedi soir était mon rendez-vous hockey à ne pas manquer. Ado, j’aimais regarder les parties de mon frère et de mes amis à l’aréna. Aujourd’hui je le regarde, je le commente et je l’analyse avec adoration de mon salon, telle une vraie fan et Femme d’Hockey! 

Une sportive avant tout

Plus sportive qu’athlète, le sport est entré rapidement dans ma vie. Je crois que je m’étais donné comme défi de tout essayer. Le soccer, BMX, football, ringuette, tennis, planche à neige, basketball, gymnastique, hockey cosom et j’en passe… Bref, tous les sports y sont passés et le hockey a toujours été omniprésent. Je pratiquais le hockey surtout sur les patinoires extérieures avec les garçons du quartier. C’est fou comme à cet âge, le froid intense ne nous atteignait pas!

Mes débuts de hockeyeuse

J’ai commencé officiellement à jouer au hockey dans la vingtaine, dans des ligues amicales mixtes. Je pouvais enfin partager la glace avec toutes sortes de sportifs passionnés de hockey comme moi. Sans oublier le plaisir de retrouver la gang après la partie pour jaser et manger un snack d’après match avec une petite bière froide. Un must!

Presque 10 ans plus tard, j’ai intégré une équipe féminine dans une ligue officielle. J’attendais ce moment avec impatience! Enfin, j’avais l’opportunité de jouer de vraies saisons, vivre les séries éliminatoires et pouvoir gagner un trophée prêté le temps d’une photo. Que dire de la fierté d’appartenir à une équipe et de retrouver sa gang. Sans oublier l’honneur de porter un chandail avec son nom au dos, ça n’a pas de prix. Seulement que de beaux souvenirs. 

Depuis maintenant 4 ans, je dirige et entraîne une équipe de hockey adapté avec des enfants qui ont un TSA. La frénésie du hockey me manque, surtout les sourires que l’on crée dans le visage de ces jeunes. Si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire la chronique TSA et Hockey adapté: Plaisir sans limite!

L’esprit d’équipe

Ce que j’aime par-dessus tout du hockey, c’est l’effort de groupe. Ensemble, même avec des talents variés, les joueurs s’unissent au meilleur de chacun pour atteindre le même objectif. Ils ont du plaisir tout en gagnant. On ne se le cachera pas, perdre n’est jamais agréable. Mal jouer l’est encore moins. Peu importe qu’il s’agisse d’une ligue amicale ou d’une ligue professionnelle comme des Canadiens de Montréal!

La pause est longue. Je m’ennuie de jouer, de mes jeunes et de mon sport. Il faut être vraiment passionné pour s’ennuyer de l’odeur des arénas et de son équipement de hockey.

Ma passion pour ce sport me vient de toutes les équipes de hockey, joueur et joueuses!

D’ailleurs, je ne fais aucune distinction entre le sport masculin ou féminin. C’est du sport un point c’est tout!