Je suis le grand frère et le père du gardien préféré de votre animatrice de Femme d’Hockey, François Ethier. Je suis un modèle Janvier 74. J’ai connu l’air des arénas assez rapidement. Étant dans les bras de ma mère et ayant un père entraîneur, je ne pouvais faire autrement! 

La passion de François Ethier

Ce n’est pas un handicap qui peut m’arrêter! 

Même en ayant un handicap de surdité, ça ne m’a jamais empêché de patiner depuis mes 3 ans. Comme ma force était sur le plan visuel, j’avais la capacité de comprendre le fonctionnement sans problème.

Je ne crois pas que ce soit un secret pour personne dans mon entourage. Le hockey est une réelle passion pour moi. C’est en pratiquant ce sport et en m’y accomplissant que j’ai réussi à m’exprimer. 

Jamais je ne me suis arrêté au fait d’être «différent». Bien au contraire, j’ai même réussi à me rendre au niveau Élite! 

François Ethier enfant

Du hockey de père en fils 

Dans mon adolescence, j’ai coaché et arbitré.  Pour moi, être en gang est quelque chose de très important. Tous pourront vous dire où on pouvait me trouver à cette époque.  ‘’Hey as-tu vu Frank?  Oui, va à Cartier, tu vas le trouver!’’

Je me sens bien dans un aréna, que voulez-vous?

Plusieurs années ont passées. À l’arrivée de mon fils Félix, j’ai renoué avec le coaching de MAGH à atome. Par la suite, j’ai endossé mon rôle de papa d’estrades. Le fait qu’il soit gardien de but ne m’a jamais réellement stressé. Avec mon expérience et ma connaissance du hockey, je pouvais très bien l’aider à contrôler ce stress et être un bon conseiller.

Passion de père en fils

Quand la sclérose en plaque s’invite au match 

Arrive malheureusement ce diagnostic. J’ai la sclérose en plaques. Ça m’a frappé de plein fouet. À ce moment, j’ai dû tout arrêter: le hockey, le sport, l’entraînement physique, tout!  

Étant une personne qui ne se laisse pas abattre facilement, j’ai heureusement pu reprendre mes activités sportives à un niveau qui me convenait. Je crois dur comme fer que faire du sport est très important pour la santé mentale. Lorsque je joue au hockey, bien des gens ne pourraient se douter que j’ai cette maladie. Je me considère d’ailleurs chanceux de pouvoir encore pratiquer cette passion!

La mise en échec

Cette maladie fâcheuse m’inflige ses symptômes quand bon lui semble, comme une bonne mise en échec. Par exemple, certains matins, je peux avoir de la difficulté à marcher, je me sens fatigué et j’ai de la douleur. 

Il y a donc des jours où rien n’est à mon épreuve et d’autres où je reste tranquille à la maison. Heureusement, j’ai une famille qui me soutient et une passion qui m’anime! 

Le hockey me motive à me surpasser et à me faire bouger quand la maladie le veut bien. 

Au Québec, on est plus de 90 000 à être atteint de la sclérose en plaques. Les recherches pour une cure et l’allègement des symptômes ne cessent jamais.

Si vous souhaitez soutenir la cause et faire un don, qu’il soit monétaire ou bénévole, visitez le site web https://scleroseenplaques.ca. Car c’est tous ensemble qu’on y arrivera!