Et voilà, la saison de hockey est enfin commencée et ce même si plusieurs équipes sont sur pause! Étant moi-même une fan, une femme et joueuse de hockey, je peux vous dire que j’ai passé plusieurs années à m’asseoir les fesses dans un aréna. J’entends déjà plusieurs femmes dire : «Oh non, pas les fameux bancs glacés!» Que dire de l’air froid et humide qui nous fait regretter de ne pas avoir mis ce chandail plus chaud. « Voyons pourquoi je n’ai pas apporté mes gants? La prochaine fois j’apporte une couverture! »
De mascotte à joueuse de hockey
Petite, je suivais mon père à l’aréna lorsqu’il jouait au hockey. Je prenais tellement cela à cœur que j’aimais faire la mascotte. J’étais aussi la porteuse d’eau. Je traînais mes patins afin de pouvoir sauter sur la glace lors des petites pauses entre les périodes. La petite fille a grandi. Et un jour, j’ai commencé à jouer hockey. Je ne m’asseyais plus sur un banc glacé. Joueuse de hockey, j’étais enfin dans l’action!
Jeune adulte, je me suis mise à chronométrer les parties à l’aréna du quartier. Je me suis également lié d’amitié avec des joueurs et je suis tombée naturellement amoureuse de l’un deux. Je me rappelle la sensation qui s’emparait de moi, voulant à tout prix être la meilleure supportrice. On dirait que tu cris plus fort lorsque c’est ton homme ou ton ami qui a la rondelle. Sans oublier la frustration ressentie lorsque l’équipe adverse compte un but. Et que dire quand nous nous retrouvons dans les estrades, envahis par l’ambiance euphorique, et que notre ami, notre amour, notre enfant reçoit un coup et se blesse. Notre cœur se serre, la crainte s’empare de nous et automatiquement nous crions : « Voyons ref, tu fais quoi? Ouvre tes yeux! » Eh oui, même avec les meilleures intentions, ça nous arrive à tous.
Amitiés et hockey
Vous serez d’accord moi que le hockey c’est beaucoup d’émotions. C’est aussi de belles amitiés. Se retrouver souvent à l’aréna et suivre nos joueurs et joueuses de hockey, c’est aussi la naissance de belles amitiés. Un tournoi le week-end? Pas de problème! On joint l’utile à l’agréable. On se retrouve dans la chambre de l’une avec notre boisson préférée et on en profite pour papoter de tout et de rien. Une grande complicité se forme entre les femmes et leurs familles. On en profite pour s’échanger des trucs, comme le meilleur moyen pour se débarrasser de l’odeur infecte de l’équipement!
Encore aujourd’hui, j’éprouve un véritable plaisir de me retrouver à l’aréna pour encourager mes proches. J’aime cette odeur qui arrive à mon nez d’un mélange d’humidité, de frites et de sueur. Peu importe mon rôle, j’adore les arénas! J’ai hâte d’y retourner.
Lisez le dernier article écrit de Shirley: Mon enfant veut faire carrière au hockey. Suis-je prête?
