Les Harvey-Pinard n’ont pas les pieds dans la même bottine. Le frère joue pour le Rocket de Laval et la sœur est maintenant journaliste sportive à La Presse. Pourtant, l’idée de devenir journaliste n’est jamais passée par la tête de Katherine Harvey-Pinard lorsqu’elle était plus jeune.

Découvrons les secrets de cette femme de hockey!

Au moment d’entrer au Cégep, l’avenir de Katherine Harvey-Pinard n’était pas du tout tracé. La jeune sportive a étudié en sciences humaines, avec la volonté de faire le saut à l’Université. Un baccalauréat en communication ou dans une autre branche? On devine facilement son choix…

Dès sa sortie de l’Université, Katherine Harvey-Pinard amorce sa carrière de journaliste au Courrier du Sud de Longueuil. Novice dans le monde des médias, la journaliste a rapidement fait ses classes. Bien que cette période d’apprentissage sur le tas pouvait être difficile par moment, Katherine est littéralement «tombée en amour avec le métier». Il faut dire qu’elle a toujours été passionnée par l’écriture. Son parcours la prédestinait donc, en quelque sorte, au journalisme.

D’ailleurs, plusieurs amis et proches la voyaient déjà comme la prochaine Chantal Machabée. Une journaliste sportive qu’elle apprécie et qu’elle suit depuis un bon nombre d’années. Même dans son album de finissants, il est possible de lire des mentions de référence à Chantal Machabée! Malgré cela, Katherine Harvey-Pinard ne se voyait pas travailler à la télé. « J’aime écrire, j’aime trouver le bon mot. D’ailleurs, j’ai toujours dit que je ne parle pas nécessairement bien, mais que j’écris bien! »

Du club-école aux ligues majeures

Après quelques années à rouler sa bosse dans les hebdos locaux, Katherine fait le saut à La Presse. «Travailler à La Presse, c’est comme se retrouver dans la Ligue nationale des médias. » La recrue a d’ailleurs été très bien accueillie par ses collègues dès son arrivée.

Katherine Harvey-Pinard Femme d'hockey
Katherine Harvey-Pinard en entrevue avec Stéphane Richer à la Coupe Charles-Bruneau

Le sport dans le sang

Il faut dire que Katherine Harvey-Pinard a toujours aimé couvrir, tout comme pratiquer le sport. Elle a joué au hockey-balle avec ses trois frères et les voisins, au basketball, fait du patinage de vitesse et du soccer.

Eh oui! Tout comme son frère Rafaël (du Rocket de Laval), elle a aussi joué deux ans au hockey, dans des équipes masculines. Cette famille soudée a toujours aimé regarder les parties des Canadiens. Le hockey est en quelque sorte une religion chez les Harvey-Pinard! D’ailleurs, Katherine nous a confié avec des étoiles dans les yeux à quel point ils étaient fiers lorsque son frère a été repêché par les Canadiens de Montréal. Tout le monde a crié et sauté de joie dans leur domicile d’Arvida, au Saguenay.

Faire ce que j’aime! – Katherine Havey-Pinard

Au quotidien, l’impressionnante journaliste est bien entourée à La Presse. Mathias Brunet, Guillaume Lefrançois et Simon-Olivier Lorange sont des journalistes qu’elle a toujours aimé lire. Aujourd’hui, elle a la chance de travailler avec eux.

Et que dire de Chantal Machabée, son idole de toujours? «C’est grâce à elle que les femmes peuvent être dans ce milieu-là [les médias] aujourd’hui. Je pense qu’on est toutes [les femmes journalistes] très reconnaissantes. J’ai d’ailleurs eu l’occasion de lui dire en personne lorsque je l’ai rencontré récemment. »

À sa façon, Katherine Harvey-Pinard inspire et continuera d’inspirer d’autres jeunes femmes à prendre leur place en communication.