Peu importe le style de vie que nous menons, il nous est tous déjà arrivé de nous lever un matin avec un mal de dos, n’est-ce pas? Imaginez-vous vivre avec une douleur chronique jour et nuit. Et bien, croyez-le ou non, c’est ce que vivent plusieurs personnes qui sont souvent incomprises. En tout temps, cette sensation de brûlure, de choc électrique et de fatigue musculaire fait partie du quotidien de plus de 44% des adultes de 20 ans et plus au Canada.
La douleur chronique, c’est quoi?
Avant tout, démystifions les 2 types de douleurs les plus courantes :
- La douleur aiguë est reliée directement à une blessure. Par exemple, une entorse à la cheville en jouant au DEK hockey, est généralement dans la majorité des cas, traitable et sans séquelles, après repos et activation.
- La douleur chronique demeure souvent inexplicable suite aux radiographies et ne présente pas de blessure physique. Cela, même si la douleur est plus que présente depuis plus de 6 mois. La visite chez plusieurs professionnels de la santé est bien souvent malheureusement non concluante.
Quand le mal dépasse la douleur physique
Quelle est la pire chose à dire à un proche en douleur chronique? «Ça doit être dans ta tête le problème.» Décourageant comme commentaire vous direz? Et pourtant, ce commentaire on l’entend souvent, même de la part des professionnels de la santé.
Le doute, la crainte d’avoir mal et la pression environnementale s’installent et ainsi s’enclenche une liste de symptômes psychosociaux. On sent alors plusieurs répercussions dans la vie de la personne:
- La peur du mouvement (kinésiophobie)
- Relation difficile avec son employeur et ses amis
- Stress financier
- Détérioration de l’environnement à la maison
- Etc.
L’arrêt de travail et d’activités sportives sont souvent inévitables. C’est donc à ce moment qu’un professionnel de la santé spécialisé en réadaptation entre en relation. Souvent, le patient est complètement découragé, puisque personne n’a semblé être capable de le guérir.
Le rôle du kinésiologue
Je suis kinésiologue, je vais donc vous expliquer mon rôle. Tout d’abord, il importe de créer un lien de confiance avec notre client en lui faisant réaliser que l’activité physique de façon encadrée sera bénéfique. Avec un plan bien établi, la reprise des activités sociales ou sportives est envisageable. En fait, notre but ultime est d’amener la personne en douleur chronique à retrouver une qualité de vie.
Douleur chronique: quand faire appel à un spécialiste?
Il existe un mythe dans notre société: qu’il faut cesser toute activité ou mouvement fonctionnel en présence de douleur. C’est FAUX!
Chez les sportifs, nous avons tendance à nous dire que ça va passer! Mais, un mois plus tard, la douleur revient. Elle est souvent plus intense que la première fois.
C’est alors que je réponds à la question, quand faire appel à un spécialiste? IMMÉDIATEMENT!
La douleur d’une blessure n’est pas nécessairement reliée à l’ampleur de celle-ci. Aucune blessure ni douleur ne devraient d’ailleurs être prises à la légère.
Si on prend l’exemple d’un kinésiologue, il créera un programme d’entraînement adapté pour que la personne retrouve SA QUALITÉ DE VIE, et ce, le plus rapidement possible!
Prendre le bon chemin
Qu’il s’agisse de retourner au jeu, de courir avec vos enfants dehors ou simplement d’attacher vos souliers par vous-même, si votre professionnel de la santé est là pour vous écouter et qu’ensemble vous élaborez un programme spécifique à vos besoins, vous êtes sur le bon chemin.
Enfin, vous pourrez retrouver vos activités quotidiennes et votre vie sociale. Vous remplacerez ainsi le mot SURVIVRE par le mot VIVRE!
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