« Aimer d’amour, c’est aimer comme moi je t’aime. » Les paroles de Boule Noire, Georges Thurston, résonnent en moi en ce mois de l’amour et celui de l’histoire des noirs.
L’amour, chacun à sa façon
Vous serez d’accord qu’il y a plusieurs formes d’amour qui se manifestent de différentes façons dans nos vies. Qu’il soit passionnel, amical, fraternel ou universel, l’amour est indispensable et beau. Comme disait mon papa « avec un peu d’amour, on fait de grandes choses ».
Je suis de celles qui croient à l’amour universel et bienveillant. Que voulez-vous, j’ai besoin de croire en la beauté du monde. D’ailleurs, je me suis lancée dans l’aventure de Femme d’Hockey avec ce petit côté d’innocence que tout le monde nait égal et surtout, a le droit à sa chance. J’ai cette ferme conviction que chacun à son importance.
Aimer la différence
Malheureusement, je sais aussi que la réalité n’est pas aussi rose pour tout le monde. Il aura fallu plusieurs générations pour que les termes diversité, inclusion et équité soient mis de l’avant dans notre société. Pour que les entreprises, les organisations et les associations sportives se penchent concrètement sur la question. Heureusement, nous sommes dans une ère de changement. Je vois plusieurs organisations prendre enfin action. J’ai confiance que nous sommes sur la bonne voie, bien qu’il y a encore beaucoup de discrimination, d’inégalités et d’injustices.
Le plus grand facteur de la discrimination, est l’ignorance. On ne sait pas trop quoi dire ou quoi faire face à la différence. Souvent, on est mal à l’aise et pourtant, on veut juste bien faire; moi la première. Je pense que le plus important, c’est l’intention. Il faut oser sortir de nos sentiers battus et se permettre de découvrir les autres. Il ne faut pas avoir peur d’ouvrir les discussions avec des gens de tous les horizons.
Vous comprendrez donc la grande fierté que j’ai éprouvée lorsque les gens de Tennis Canada m’ont contacté pour me demander de me joindre à leurs efforts de sensibilisation quant aux enjeux de diversité, d’inclusion, d’accessibilité et de santé mentale dans ce sport que j’adore. J’aime regarder le hockey, le suivre et l’apprécier et même le jouer à l’occasion, mais moi mon sport, c’est le tennis! Alors ne soyez pas surpris de voir des publications apparaître à l’occasion, car je suis maintenant collaboratrice du podcast Sur la Ligne, Balado officiel de l’Omnium Banque National.
Mais ne vous inquiétez pas Femme d’Hockey, est là pour rester! J’aime beaucoup trop mon hockey (et vous!), pour le délaisser. Il y a encore beaucoup de sujets, de personnes et d’enjeux à vous jaser.
Plein plein de love en ce mois de février.
