C’est connu, le sport et les programmes de sports-études génèrent de nombreux bienfaits sur la santé mentale et physique des jeunes, bien au-delà des murs d’école. Le fait de leur donner la chance de dépenser et de canaliser leur énergie les aide à se concentrer en classe. Mais les bénéfices vont beaucoup plus loin. Ils encouragent aussi la persévérance scolaire. En ce début des Journées de la persévérance scolaire, parlons-en!
Plus que du sport
Le sport, c’est une véritable école de la vie. Les garçons et les filles apprennent à gagner, à perdre, à faire face à l’adversité, à travailler dur, à tomber et à se relever.
Ils développent des compétences et des aptitudes qui les suivront partout. Elles les rendront plus forts et mieux habilités à faire face à leurs défis, autant à l’école, en équipe que plus tard dans leur vie personnelle et professionnelle.
Les gains se mesurent en estime de soi, en confiance, en autonomie, en sens des responsabilités, en leadership, en habiletés relationnelles…
Le sport : vecteur de réussite éducative
Sur le plan social, c’est motivant d’appartenir à une équipe, à une organisation. Afin de profiter de ce privilège, il y a souvent des conditions à respecter, dont la réussite scolaire. Propulsés par leur amour du sport, leur équipe, leurs amis et leur désir de réussite, les jeunes sportifs trouvent plus facilement la motivation pour atteindre leurs objectifs.
En donnant un sens à leur vie, le sport devient un excellent outil de persévérance scolaire.
Les sports pénalisés depuis trop longtemps
Reculons en mars 2020. Mon fils était à quelques semaines de la Coupe Dodge, après une saison de hockey presque parfaite. Il avait connu une forte progression au cours des derniers mois. Au sommet de sa motivation, voilà que tout s’arrêta brutalement.
L’an dernier, il n’a pas pu pratiquer son sport, confinement oblige.
Pendant que le jeu se poursuit dans les autres provinces canadiennes, c’est légitime de se demander quel sera l’impact chez nos joueurs québécois. Poser la question, c’est y répondre.
Dans le contexte où il n’y a pas de jeu, c’est normal de s’inquiéter comme parent et de se demander si notre enfant aura encore le goût de s’entraîner. J’entends présentement trop histoires d’enfants qui n’ont plus le goût de jouer. C’est triste, mais surtout très préoccupant, lorsqu’on sait qu’à un certain âge, les jeunes ont tendance à décrocher du sport plus facilement. L’alarme a déjà sonné. Force est d’admettre que minuit est malheureusement passé pour plusieurs. Heureusement que les parties de hockey recommenceront cette semaine.
En janvier, nous avons vécu «l’école à la maison». Sans son sport-études, j’ai vu le temps d’écran de mon fils augmenter, alors que son temps d’activité physique a significativement diminué. Le téléphone étant bien sûr un lien fort qu’il entretient avec ses amis. Même notre magnifique patinoire ne lui faisait plus d’effet sans ses copains. Je dois admettre que la «Hockey Mom» n’est plus de taille sur la patinoire. Une chance que les pratiques ont pu reprendre assez rapidement pour occuper son corps et son esprit. Le retour a rapidement regagné son cœur!
Outre bouger, le sport amène une structure dans leur vie, de la discipline, de la confiance et leur permettent de socialiser. Tous ces facteurs alimentent leur motivation, donnent un sens à ce qu’ils font. Ils contribuent ainsi à leur persévérance scolaire, à leur désir de s’accomplir, de réussir.
Soyons porteurs de sens
En ce début des Journées de la persévérance scolaire (JPS), je vous invite à prendre part au mouvement national dont le thème est «Merci d’être porteurs de sens».
Encouragez vos enfants à persévérer.
Dites-leur que vous êtes fiers d’eux.
Soulignez chaque effort. Pas seulement les victoires, car les efforts sont souvent bien plus importants.
Sur ce point, nous pouvons faire une différence en tant que parents. Nos gestes sont aussi l’inspiration de leur motivation, de leur persévérance et de l’être en devenir qu’ils sont!
Bonnes JPS!
Catherine Fagnan
Communicatrice, femme d'affaires et mère sportive qui mord dans la vie à pleines dents!
Catherine est une passionnée de hockey. Joueuse de dek hockey, mère d'un joueur et gérante d'équipe d'hockey, notre sport est partie prenante de sa vie très organisée. Elle s'implique dans Femme d'Hockey pour entretenir et échanger avec d'autres femmes (et hommes) sa passion pour notre sport national!